« La Tunisie est concernée indirectement par la crise du Golfe arabe« . C’est ce que plusieurs experts et politiciens avaient affirmé. Ceci vient de se confirmer avec la nouvelle liste noire élaborée par les quatre pays arabes boycottant le Qatar, à savoir l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn. Sur cette liste figurent 11 personnes dont le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi outre 2 organisations religieuses dont l’Union internationale des Ulémas musulmans, dont Rached Ghannouchi fait partie.
Ennahdha n’a pas arrêté de renier le fait que son chef soit membre de cette union. Néanmoins, en consultant le site officiel de l’organisation islamique précitée, le chef du parti islamiste est bel et bien présent.
Notons que cette information a été relayée par plusieurs médias et agences de presse internationales dont l’agence britannique Reuters.
Pour sa part, le chef du parti islamiste a démenti ces informations, dans un communiqué publié sur sa page officielle et selon lequel il considère la diffusion de ces informations comme une tentative désespérée de diffamation visant sa carrière militante pour la liberté, la démocratie et la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme. Il a également affirmé qu’il poursuivra en justice toutes les parties impliquées dans la propagation de ces « fausses informations« .