Le président controversé de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), Rached Ghannouchi, n’a pas été tendre ce mercredi 5 août avec les détracteurs de son parti et ceux qui ont suivi la séance plénière consacrée au retrait de la confiance du 31 juillet 2020.
Pour le Cheikh, c’était une bataille entre la liberté et le despotisme. Certains, poursuit-il, considèrent que la place de l’islamiste est en prison, dans la tombe ou dans l’exil. « Les RCDistes s’appuient sur des arguments infondés, relatifs à la mauvaise gestion de l’ARP par son président. Or, les études ont prouvé que le rendement de l’ARP a augmenté de 30% », a-t-il lâché.
En Tunisie, souligne-t-il encore, la différence est gérée par la parole et non par les tueries. « Ceux qui ont voulu jouer contre nous ont perdu et ils vont encore perdre. De ce fait, Ennahdha a célébré, cette année, deux Aïd car la liberté a triomphé en Tunisie contre la dictature et la haine », a encore lancé Rached Ghannouchi.
D’autre part, le président de l’ARP assure que certaines chaînes télévisées du Golfe ont préféré couvrir ce qui se passe en Tunisie au lieu de couvrir le jour de Arafa – étape symbolique du pèlerinage de la Mecque -. Ces chaînes, selon Rached Ghannouchi, ne voulaient pas transmettre l’image d’une démocratie tunisienne. Elles s’attendaient plutôt à la chute du président de l’ARP. La démocratie, selon Ghannouchi, les dérange. « Toutes les dictatures craignent les voix libres, d’où qu’elles viennent. Ce n’est pas Rached Ghannouchi qui les a dérangées, mais la Tunisie libre », a encore lancé Ghannouchi.