Rafik Abdessalam Bouchlaka prend goût aux publications des statuts sur son compte facebook.
Il ne se passe pas un jour sans que le dirigeant du parti islamiste Ennahdha ne s’exprime par le biais des réseaux sociaux sur les sujets de l’heure.
Dans un nouveau blog publié mercredi 1er septembre, il épingle « ceux qui travaillent jour et nuit pour polluer davantage la scène politique avec préméditation ».
« Ils procèdent délibérément à un amalgame malveillant entre le politique et le sécuritaire, c’est-à-dire en invoquant les dossiers du terrorisme, des assassinats, de la violence et de leurs dérivés dans des batailles politiques perdue d’avance après avoir usé de ruses politiques, soit la même stratégie qui avait conduit l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali à sa perte », analyse Rafik Abdessalam Bouchlaka qui ajoute: « Ce qui est étrange, c’est que cette scène est dominée par certaines personnalités qui furent par le passé la cause majeure de la chute du régime de Ben Ali par leurs conseils empoisonnés et leur marchandise périmée ».
« Dans une de ses dimensions fondamentales, la révolution tunisienne a constitué une preuve de la faillite du traitement sécuritaire superficiel des questions sociales et politiques. Celui qui parie aujourd’hui sur la solution sécuritaire ne fera que creuser son propre tombeau. Il n’y a rien de plus dangereux que d’impliquer l’esprit sécuritaire et conspirateur dans la gestion du monde complexe de la politique.
Que Dieu protège la Tunisie du mal des ennemis et des haineux, et la préserve des conspirations et du chaos ! », conclut l’activiste nahdhaoui.
H.A.