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Rafik Abdessalam nous donne chaque jour rendez-vous avec ses blogs.
Dans celui du mercredi 8 décembre, il écrit que « les appels à la dissolution du mouvement Ennahdha lancés par certaines personnes hallucinogènes atteintes de la maladie de la « phobie d’Ennahdha » poussent Kaïs Saïed à mener une guerre par procuration en leur nom, en appelant à la publication d’un décret présidentiel de dissolution alors qu’ils oublient que cette décision stupide ne fera qu’augmenter sa légitimité et son enracinement ».
Et Abdessalam de poursuivre: « Ennahdha n’est pas né par un visa légal, et il ne mourra pas avec le retrait du visa. S’il est dissous, il retournera à la source de sa force et de son expérience. Ses sièges passeront des bureaux au cœur des hommes et des femmes tunisiennes ».
« Ceux qui se lancent dans cette aventure déclarent eux-mêmes leur faillite politique et la fin de leur projet trompeur, estime-t-il. De même que Bourguiba est passé et qu’Ennahdha est resté, Ben Ali a pris fin et Ennahdha a survécu, ceux qui sont venus après eux finiront, et notre parti continuera avec ses racines profondes dans le sol tunisien ».
H.A.