Dans une interview accordée au journal hebdomadaire Acharaa Al Magharibi, Rafik Abdessalem, membre du bureau exécutif du mouvement Ennahdha chargé des relations extérieures, Rafik Abdessalem, a réaffirmé la position du mouvement appelant à la stabilité gouvernementale, indiquant que son parti reste ouvert à toute proposition consensuelle. Il a dans ce contexte indiqué que s’il y aura un consensus national autour du sort de Youssef Chahed, toutes les parties doivent en discuter.
Il a ajouté qu’une semaine après la réunion au Palais de Carthage, aucun indice positif initiant une issue politique n’est à l’ordre du jour. Selon lui, le mouvement Ennhdha a présenté une proposition pratique qui consiste à ce que le chef du gouvernement d’union nationale Youssef Chahed passe devant l’Assemblée des Représentants du Peuple pour obtenir sa confiance et ce, suite à un remaniement ministériel partiel.
» Youssef Chahed obtiendrait le quorum en terme de voix, au cas où le parlement lui fait toujours confiance. Si c’est le contraire, cela ne pourrait signifier qu’une crise de confiance » a-t-il lancé. Il a précisé que cette proposition a été faite par son parti suite à la réunion de son bureau politique.
Il a par ailleurs démenti catégoriquement le fait que son parti soit responsable de cette crise indiquant que la crise se trouve au sein de Nidaa Tounes. « Notre position est claire, nous sommes pour la stabilité gouvernementale. La Tunisie est aujourd’hui dans le gouffre à cause de la succession des gouvernements« . a-t-il précisé.