Intervenant ce mercredi 26 décembre 2018 sur les ondes de Shems Fm, le dirigeant au sein d’Ennahdha, et ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem a tiré à boulets rouges sur le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières sortant, Mabrouk Kourchid. » Kourchid n’est pas digne de confiance. Il dit la chose et son contraire. On aurait pu le croire s’il avait dit ce qu’il dit aujourd’hui lorsqu’il était encore au sein du gouvernement. Kourchid ne cessait pas d’insulter BCE auparavant, après il a totalement changé de discours. Il était tendu lorsqu’il a quitté le gouvernement et il avait des comptes à régler. Je m’attendais à ce genre de déclarations de lui, à ce qu’il dise que c’est Ennahdha qui aurait profité de son départ du gouvernement. »a-t-il lancé.
Le gendre de Ghannouchi a également tiré ses flèches sur le Front Populaire qui représente selon lui, l’opposition radicale. « Le Front Populaire est en train de faire un double jeu. Tantôt il joue le rôle d’un opposant politique constructif, tantôt il devient un opposant radical qui appelle à la chute du gouvernement par la pression de la rue. Le FP est présent dans les institutions de l’Etat comme l’ARP, précisément au sein de la commission des finances mais en même temps, il appelle à la protestation et à la chute du gouvernement par la rue. Pire encore, le FP appelle carrément à l’affrontement.« a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne le président de la République, Abdesssalem a affirmé que son parti ne laissera pas tomber BCE ni Youssef Chahed. « Si nous changeons le chef de l’Etat ou le chef du gouvernement, la situation économique, sociale et politique sera pire. Rien ne garantit que la situation s’améliorera si on change d’Exécutif. Ennahdha a choisi la stabilité gouvernementale pour régler les problèmes économiques et attirer les investisseurs. »a-t-il conclu.
15