Le leader d’Ennahdha et directeur du centre d’études stratégiques et diplomatiques, Rafik Abdessalem, a annoncé ce lundi 24 avril, son soutien au projet de loi de la réconciliation économique.
L’ex-ministre des affaires étrangères, a indiqué que la réconciliation économique est une part de la réconciliation nationale globale, issue à la lumière de la révolution. Selon lui, il faut oublier les « blessures du passé » et « les conflits politiques » qui ne mènent nulle part. Il faut prôner le principe du consensus afin de garantir une vie politique équilibrée. Il a indiqué que le principe du consensus, promu par le président Béji Caïd Essebsi et le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, s’inscrit dans un courant politique général auquel les autres partis politiques sont aussi invités.
Abdessalem, a signalé que son rôle au sein du centre d’études stratégiques et diplomatiques, est de trouver un terrain d’entente entre les diverses familles politiques et non pas de prendre des décisions politiques.
Répliquant aux déclarations de Abir Moussi sur la cohabitation entre Ennahdha et le Nidaa, Abdessalem a considéré Moussi comme étant une des voix extrémistes dans le pays. Il a ajouté qu’elle est rejetée même par la famille Destourienne à laquelle elle apparient.