Rahoui: « De la voiture Q5 du ministre aux soupçons du conflit d’intérêts »

Dans ce qu’il a voulu sa propre synthèse des Cent jours de gouvernement d’Elyès Fakhfakh, le député du Front populaire, Mongi Rahoui a cité un ensemble de faux-pas commis par cette équipe gouvernementale, à commencer par l’affaire de la voiture Q5 du ministre du Transport, et terminant par les soupçons de conflit d’intérêts afférent à la société du chef du gouvernement.
Pèle mêle, Rahoui a cité la violation de l’égalité hommes-femmes dans un projet qui a été au dernier moment retiré par le gouvernement, la déduction d’un jour de salaire qui s’était effectué sur le brut et non sur le net, le prix de  l’eau qui a vertigineusement augmenté, donnant des factures gonflées,
l’autorisation accordée au ministre de l’Energie et des Mines pour voyager par temps de coronavirus en France, au mépris de l’égalité des chances entre Tunisiens, et en violation du confinement général, avant d’être bloqué à Paris, les mouvements de protestation d’El Kamour et de Meknassy, le soutien financier du gouvernement sélectif en faveur des médias privés, l’amnistie accordée aux crimes de cash qui exonère les Knatria et les monopolisateurs, le danger sanitaire provoqué par les attroupements pour le versement de la subvention sociale des 200 dinars, et l’incompréhensible augmentation des tarifs des services consulaires pour les Tunisiens résidents à l’étranger », a détaillé Rahoui.
« On a cru que vous alliez présenter le plan de relance ou de sauvetage de notre économie, a-t-il observé en s’adressant au chef du gouvernement. Mais voilà tout le monde hagard, ne comprenant pas quel horizon vous montrez ou ouvrez. Dans cette séance,on a entendu une logique de justification plutôt que tout autre chose. Il faut reconnaitre que, dans sa configuration actuelle, la composition de l’ARP n’autorise aucune stabilité possible ».
H.A.

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