Invité à Expresso ce lundi 27 novembre, le député du Front populaire et président de la Commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mongi Rahoui, a rappelé que le 10 décembre 2017 serait la date butoir pour voter la loi des Finances, indiquant que la moitié des articles du projet de loi des Finances ont été amendés, ajoutant dans le même contexte que voter pour ou contre cette loi n’est pas forcément une position par rapport au gouvernement.
Rahoui a souligné que le rejet de cette loi est un grand danger pour le pays et une menace pour sa stabilité. « Il faut être politiquement détraqué mental pour récuser la loi des Finances., » s’exclama-t-il. Par ailleurs, Rahoui a mis l’accent sur les augmentations envisagées pour 2018 qui selon lui seront sans précédent en Tunisie, précisant qu’elles auront une répercussion négative sur le pouvoir d’achat des citoyens outre qu’elles approfondiront le problème de l’inflation.
Notons que les délibérations de l’ARP concernant le projet de loi des Finances ont commencé mardi 21 novembre.
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