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L’universitaire Raja Ben Slama s’est étonnée dans un post publié lundi 9 novembre sur facebook de ce qu’elle a appelé « le nouveau fascisme émergent parmi les partisans d’Abir Moussi », et ce après avoir fait l’objet, la veille, d’une campagne de diabolisation sur Facebook suite à sa critique de la célébration du 7 novembre.
Ben Slama écrit: « Nous sommes attentifs au nouveau fascisme qui a émergé parmi les partisans d’Abir Moussi. Depuis la publication hier de mes propos sur la célébration du 7 novembre, et sur la non-reconnaissance par Moussi de la révolution tunisienne, et de son indifférence vis-à-vis de la souffrance des Tunisiens sous l’effet de la tyrannie, j’ai été soumise à une campagne qui m’a rappelé la violence verbale des islamistes à l’époque de la Troïka. En plus des insultes et des messages qui tentent de me maudire et de m’insulter, un de ses partisans a rempli ma page par des dizaines de photos de Ben Ali et Abir Moussa, et par une affiche célébrant le 33e anniversaire du Changement ».
« Si Moussi n’a pas célébré le 7 novembre et que nous lui avions fait du tort, qu’elle publie un communiqué où elle expliquera la position de son parti par rapport au « 7 novembre », et qu’elle y reconnaisse la colère légitime des Tunisiens contre un régime tyrannique et corrompu. A ce moment-là, je supprimerai volontiers ce que j’ai écrit, et changerai mon opinion à son endroit », conclut Raja Ben Slama.
H.A.
