Dans un communiqué rendu public ce lundi 20 mai 2019, la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme a exprimé son refus catégorique de porter atteinte aux libertés individuelles tout en dénonçant fermement les descentes sécuritaires effectuées récemment par des agents de la police dans des cafés ouverts pendant les journées du mois de Ramadan. La LTDH a considéré que ces décentes ayant pris pour cible les non-jeûneurs constituent une infraction grave à la liberté de conscience garantie par la constitution tunisienne.
La LTDH a exprimé son soutien inconditionnel à toutes les personnes ciblées par ce genre de campagnes tout en les appelant à poursuivre en justice leurs auteurs. Elle a considéré que ces descentes effectuées dans diverses villes dont Aguareb à Nabeul, El Mourouj à Ben Arous, Sousse, Kairouan, et Sfax se sont soldées par la conduite de certains citoyens aux postes de la police. Certains propriétaires de café ont été à leur tout arrêtés.
Le même communiqué a appelé le ministère de l’intérieur à finir avec ces pratiques tout en appelant la présidence de la République à assumer pleinement ses responsabilités en tant que garant des libertés dont particulièrement celles liées à la conscience.
H.B.H