Fuyant les unités de l’Armée et les sécuritaires, les terroristes se cachant dans les montagnes tunisiennes descendent chaque fin de journée pour rompre le jeûne du Ramadan à l’heure de la prière du Mahgreb. Dans son édition de ce samedi 2 juin 2018, Al-Chourouk raconte le quotidien d’un terroriste abattu par les forces de l’ordre, Hamdi Trabelsi.
Il a été intercepté, accompagné par d’autres terroristes, alors qu’il venait tout juste de finir son iftar. Selon l’épouse de Hamdi Trabelsi, qui s’est confiée au quotidien, les éléments terroristes obtiennent de l’aide et des vivres de la part de leurs complices habitant dans les zones montagneuses. C’est une sorte de « garderie populaire », selon l’épouse, qui aide ces éléments terroristes à survire, à communiquer et à se déplacer.
Pour sa part, Hamdi Trabelsi se déplaçait entre Djebal Salloum et Djebal Chaâmbi grâce à l’aide d’extrémistes vivant dans la zone. Il communiquait avec eux à travers des lettres, qui ont permis aux sécuritaires de découvrir que les terroristes profitaient de leurs passages dans les maisons des extrémistes pour communiquer avec leurs proches via les réseaux sociaux.
« Ils savent tout, notamment sur nombre de bergers et leurs déplacements », a confié l’épouse. Ces informations sont communiquées aux terroristes par leurs indicateurs. D’ailleurs, c’est grâce à ces précisions que les terroristes ont pu, à de nombreuses reprises, voler des têtes de bétail aux bergers, sous la menace.