« Les femmes ont un rôle à jouer dans le terrorisme et dans d’autres crimes », estime Raoudha Laabidi, présidente de l’Instance Nationale de lutte contre la traite des personnes. Elle va plus loin en affirmant que « les plus horribles des crimes ont été commis par des femmes en Tunisie ».
Raoudha Laabidi souligne que la femme n’est pas seulement une victime du terrorisme : elle peut y jouer un rôle, voire même être une « dirigeante ». Concernant le djihad du nikah, la présidente de l’Instance Nationale de lutte contre la traite des personnes souligne qu’il s’agit d’un choix. « Il faut différencier ce type de djihad de la prostitution. C’est parce que nous continuons à considérer les femmes comme des êtres inférieurs que nous continuons à nous étonner de leur entrée dans les organisations terroristes », déclare-t-elle.