Le ministre libyen de l’Intérieur du Gouvernement d’union nationale (GUN), Imad Trabelsi, a annoncé aujourd’hui le retour volontaire de 447 réfugiés, provenant principalement d’Égypte et du Nigeria. Le rapatriement s’inscrit dans une étroite collaboration entre les autorités libyennes et leurs homologues égyptiennes et nigérianes, visant à régler cette question de manière coopérative et concertée.
Plus de 300 autres réfugiés attendus dans les prochains jours
Le ministre libyen du gouvernement légitimement reconnu par les Nations Unies a révélé que dans un proche avenir, pas moins de 332 autres réfugiés, originaires de différentes nations africaines, seront également rapatriés dans leurs pays respectifs. Certains d’entre eux avaient été appréhendés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière séparant la Libye et la Tunisie. Le rapatriement de ces individus sera orchestré en étroite coordination avec les autorités tunisiennes.
Libye : Un point de passage, pas une destination
Imad Trabelsi a insisté sur le fait que la Libye n’est pas une destination finale pour les migrants, mais plutôt un point de transit. Malheureusement, ce rôle de passage a un prix considérable, exacerbé par l’afflux d’immigrants clandestins. Le ministre a lancé un appel pressant à la communauté internationale ainsi qu’à l’Union européenne pour qu’ils prêtent main-forte à l’État libyen dans ses efforts pour atténuer la situation. Il a souligné que de nombreux migrants arrivent avec des problèmes de santé sérieux et chroniques, ce qui représente une menace pour la sécurité et le bien-être des citoyens libyens.