Une autre mauvaise note s’ajoute au palmarès de l’économie nationale. Le rapport de Davos 2016-2017 vient de classer la Tunisie à la 95ème place sur un total de 138 pays, soit une régression de 63 places depuis 2011. Certes au niveau du score la Tunisie n’a pas reculé mais d’autres pays ont amélioré le leur. C’est le statuquo anti productif. La Tunisie a reculé, pas uniquement au niveau international ; mais également au niveau régional, 3ème au Maghreb devancée par le Maroc et l’Algérie, 6ème au niveau arabe. Au niveau du continent africain, la Tunisie recule à la 7ème place alors qu’elle occupait la tête du classement en 2012. Sur les 12 piliers sur lesquels les pays sont évalués, la Tunisie a été plus pénalisée par l’efficience du marché de l’emploi, où elle est placée en bas du classement, soit à la 133ème place à cotés du Tchad et du Mali. Ce pilier englobe notamment la qualité des relations sociales, la flexibilité salariale et salaire et productivité. La Suisse garde son positionnement en tête du peloton comme le pays le plus compétitif au monde. Le rapport fonde ses statistiques sur la base des données fournies par, d’un coté, des institutions à l’instar du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale (BM) ou de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et d’un autre coté sur la base d’une enquête faite auprès de chefs d’entreprises. Le rapport a été présenté aujourd’hui par l’Institut Arabe des chefs d’entreprises (IACE).