Nous avons reçu les précisions suivantes du ministère de l’enseignement supérieur qui font suite à un article publié par un confrère. Nous publions ce texte dans son intégralité et dans l’ordre qui nous été transmis avec en préambule une introduction nous informons que ces précisions avaient été publiées en tant que droit de réponse et qu’il nous était permis de les diffuser.
« Suite à la parution en date du 24 décembre 2018 d’un article intitulé « Tunisie : La Cour des comptes épingle le ministère de l’Enseignement supérieur » sur Webmanagercenter nous avons fait publier le texte suivant dans le cadre du droit de réponse. Cet article ayant été relayé et commenté sur les réseaux sociaux, nous avons jugé utile d’apporter les éclaircissements suivants que vous pouvez diffuser. »
« Suite à la parution en date du 24 décembre 2018 de votre article intitulé « Tunisie : La Cour des comptes épingle le ministère de l’Enseignement supérieur » dans lequel il est fait référence au rapport de la Cour des comptes relatif à des infractions constatées dans le secteur de l’Enseignement Supérieur privé, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique tient à apporter les éclaircissements suivants :
– C’est le Ministère qui a pris l’initiative, il y a plus d’un an, de solliciter la Cour des comptes dans le but de faire appel à ses ressources et à son expertise en matière d’inspection et de contrôle administratifs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme de la gouvernance administrative que le Ministère considère comme la clé de voûte de la réforme globale du système universitaire dont la mise en œuvre a été entamée en 2017.
– Cette démarche délibérée émane également de la pleine conscience de l’équipe ministérielle quant à l’existence d’irrégularités dans les pratiques de certains établissements universitaires privés et qui ne peuvent être révélées de manière exhaustive dans un court laps de temps. En effet, les ressources humaines et matérielles dont dispose le Ministère en matière d’inspection et de contrôle sont relativement limitées compte tenu du nombre très élevé d’établissements d’enseignement supérieur (publics et privés), de recherche scientifique et d’œuvres universitaires qui sont sous sa tutelle, ou sa cotutelle (plus de 500 entités réparties sur toute la République).
– Il est également important de noter que le rapport de la Cour des comptes couvre une période antérieure à la prise de fonction de l’équipe ministérielle actuelle (2011-2016).
– De ce fait, et loin d’être embarrassé par ce rapport, le Ministère tient au contraire à saluer l’excellent travail d’investigation de la Cour des comptes qui sera d’un précieux secours à ses responsables afin qu’ils prennent les mesures correctives nécessaires à la lumière des dysfonctionnements qu’il a révélé.
Le Ministère tient à rappeler enfin qu’il a déjà ordonné plusieurs missions d’inspection concernant des établissements universitaires privés (dont certaines sont en cours) et qu’il a déjà ordonné, il y a plusieurs mois, la fermeture d’une institution à la lumière d’un rapport d’inspection accablant. Et cela bien avant d’avoir pris connaissance du rapport de la Cour des comptes! «