Jeudi 12 janvier 2023, le World Economic Forum publie le « Markets Of Tomorrow Report 2023 », basé sur une enquête de perception auprès de plus de 12000 chefs d’entreprise dans 126 économies.
Pour obtenir une analyse plus détaillée des technologies et des secteurs qui pourraient former les marchés de demain, l'enquête a interrogé les participants sur trois aspects clés des marchés de demain :
– Quelles technologies constituent une priorité stratégique ?
– Quels sont les secteurs les plus susceptibles de générer de nouveaux marchés ?
– Quels sont les principaux obstacles à la croissance des nouveaux marchés ?
Partenaire officiel du World Economic Forum, l’IACE a mené cette enquête pour le cas de la
Tunisie.
1. Les technologies constituant une priorité stratégique
En cette période de progrès technologique rapide, il était prévisible que les technologies avancées dominent sur un horizon de dix ans, cependant les trois premières technologies au niveau mondial concernent les fondements économiques les plus importants : l’agriculture, l'éducation et l’énergie.
Pour la Tunisie, les technologies stratégiques constituent les technologies agricoles, les technologies relatives au stockage et à la production de l’énergie et les technologies d'adaptation relatives à la gestion de l'eau.
2. Les secteurs les plus susceptibles de générer de nouveaux marchés
Les résultats à l’échelle mondiale montrent que les services d'information et de technologie constituent la première opportunité sectorielle.
Pour le cas de la Tunisie, les répondants voient des opportunités de marché nettement plus
importantes dans le secteur de l’agriculture et la gestion de l’eau et des déchets.
3. Les principaux obstacles à la croissance des nouveaux marchés
Les répondants ont également été invités à identifier les principaux obstacles à la création des marchés.
A l’échelle mondiale, les trois principales contraintes signalées sont le manque de compétences et de talents, le manque d'infrastructures appropriées et le manque d’initiatives émanant du secteur public.
En Tunisie, le manque d’espace budgétaire et le financement du secteur privé, le manque d’initiatives émanant du secteur public et la nécessité de disposer d’infrastructures complémentaires constituent les principaux obstacles à la croissance de nouveaux marché.
Les résultats obtenus auprès des chefs d'entreprise peuvent être interprétés comme un signal important du secteur privé indiquant qu'un secteur public dynamique pour libérer le potentiel inexploité de création de marchés serait un atout. Cela permet de favoriser la co- création de nouveaux marchés, qui reposent sur une évolution vers le dialogue et le partenariat public-privé pour résoudre les problèmes les plus urgents.
Communiqué