« Rassemblement » : l’argument de vente des partis politiques à l’approche des élections

Les démissionnaires du bloc parlementaire du Front Populaire sont revenus à la charge ce mercredi 12 juin 2019. Ils ont présenté une demande officielle au bureau de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) en vue de constituer un nouveau bloc parlementaire portant le même nom : le « Front Populaire ». Pour les démissionnaires, c’est Haykel Belkacem qui doit le présider.
Pour ce dernier, le maintien du même nom doit constituer un message pour le porte-parole du Front Populaire, Hamma Hammami, et pour les autres députés. L’objectif, selon lui, est d’ouvrir, à nouveau, la porte du dialogue et de rassembler les forces du Front Populaire. Cette demande, soulignons-le, devrait être examinée ce mercredi 12 juin 2019 par le bureau de l’ARP.
Le bloc parlementaire du Front Populaire, à titre de rappel, est aujourd’hui au bord de l’éclatement. Il a été secoué par plusieurs démissions. Les divisions existent également au niveau du Front lui-même. Hamma Hammami étant devenu un sujet de controverse. Les députés démissionnaires veulent aujourd’hui rassembler. Dans ce cas, pourquoi avoir fait tout ce bruit si c’est pour revenir à la case départ ?
A l’approche des élections, il semble que certaines formations politiques ne savent plus où donner de la tête. Les appels aux rassemblement « saisonniers » – que l’on constate à l’approche des échéances électorales – se sont multipliés ces dernières semaines, notamment de la part de Nidaa Tounes qui tente tant bien que mal à rassembler ses miettes et certains de ses rejetons (Tahya Tounes et Machrou3 Tounes).
On se demande quel sera le sort de toutes ces déclarations de bonnes intentions et de ces appels au rassemblement après les élections législatives et présidentielles, lorsque les gagnants auront remporté ce qu’ils sont toujours cherché : le pouvoir. Nous verrons, également, ce qui arrivera aux promesses faites et qu’ils auront faites aux citoyens.
A suivre.

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