L’agression dont a été victime la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a suscité un nombre de réactions de la part des politiciens. Une vague de soutien s’est manifestée avec la présidente du bloc parlementaire du PDL, dénonçant toute forme d’agression à l’encontre de l’élue.
Dans un communiqué publié samedi 18 janvier, le mouvement Tahya Tounes a fermement dénoncé l’agression commise par « quelques visiteurs de l’assemblée des représentants du peuple » commise aux dépens des députés du Parti destourien libre, qualifiant cet acte de danger pour l’intégrité et la sécurité des députés du peuple alors qu’ils assuraient leur mission.
« Tahya Tounes attire l’attention sur la gravité du discours provocateur employé par certaines parties, et qui ouvre de nouveau la porte devant la violence politique, et demande l’ouverture immédiate d’une enquête afin de délimiter les responsabilités et révéler les circonstances de cette agression« , peut-on lire dans ce communiqué.
Le parti a enfin invité les députés à respecter le règlement interne du parlement, et à sauvegarder l’image de marque de l’ARP en tant qu’institution de souveraineté.
Pour sa part Nabil Karoui, président de Qalb Tounes, a exprimé son soutien à la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, dans un statut Facebook mis en ligne samedi 18 janvier 2020.
Nabil Karoui a dénoncé les agressions physique et verbale dont ont été victimes Abir Moussi et Awatef Kouraich, députée PDL exprimant son rejet de ces pratiques « irrespectueuses, violentes et antidémocratiques ».
Dans son post, Nabil Karoui a appelé à l’ouverture d’une enquête sur cet incident et de prendre les sanctions les plus « sévères » à l’encontre des personnes impliquées. Le présiedent de Qalb Tounes a assuré de sa solidarité avec Abir Moussi « indépendamment de ses appartenances et ses choix ».
L’élu de Tahya Tounes, Hussein Jenayah a de son côté, posté un statut de soutien illustré d’une photo le montrant en compagnie de Abir Moussi à l’ARP.
Hussein Jenayah a souligné qu’Abir Moussi avait le droit de s’exprimer comme elle le souhaite sans que cela puisse justifier son agression. Le député écrira sur un ton menaçant que « si l’on touche à un seul de ses cheveux, il faudra assumer sa responsabilité » .