Recherche scientifique : la Femme Tunisienne, la meilleure en Afrique et dans le monde arabe malgré les obscurantistes

Malgré tout ce que les obscurantistes comme Mohamed Affes d’Al Karama et ses compagnons peuvent dire et veulent faire, la Femme Tunisienne restera, malgré eux, une locomotive en Tunisie, une belle lumière, et ce sont les chiffres qui le prouvent. En effet, 55% des chercheurs en Tunisie sont de la gent féminine selon l’Institut des Statistiques de l’UNESCO (ISU). Il s’agit, de ce fait, du taux le plus élevé dans les pays arabes et africains.
Ainsi, la Tunisie arrive en pôle position au niveau de la part des femmes chercheuses en Afrique. Arrivent, par la suite, l’Algérie (47,1%), le Cap-Vert (45,8%); l’Égypte (45,6%), l’Afrique du Sud (44,9%), Maurice (43,7%), la République Centrafricaine (41,5%), Swaziland (41,4%), le Soudan (40%) et la Namibie (38,7%). Le Maroc se situe en dehors de ce top 10 avec une part de femmes chercheuses de 33,8%.
À l’échelle arabe, la Femme Tunisienne devance les Koweïtiennes qui représentent une part de 53,2% parmi les chercheurs de leur pays. On trouve, par la suite, l’Algérie (47,1%), l’Égypte (45,6%), le Soudan (40%), l’Irak (38,1%), le Sultanat d’Oman (36,4%), la Syrie (34,9%), le Qatar (34,1%) et les Émirats Arabes Unis qui clôturent le top 10 arabe (33,3%).
C’est donc une belle consécration pour la Femme tunisienne. Toutefois, nous avons encore du pain sur la planche pour faire valoir leur véritable valeur inestimable et pour qu’elles soient respectées. Quand on entend des « élus » de la République, comme Mohamed Affes et Saïed Jaziri, formuler des propos aussi obscurantistes, on se rend compte qu’on a encore un long chemin à parcourir.

F. K

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