Dans un communiqué rendu public, l’UGTT a appelé au respect des procédures constitutionnelles dans la présentation des lois. “La réconciliation devrait d’abord passer par une reddition de comptes puis par la justice. Le vote de cette loi constitue une amnistie en faveur de ceux qui ont commis des dépassements contre la nation” peut-on lire dans ledit communiqué.
Pour sa part, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, a appelé tous les acteurs politiques et les parties concernées à garantir la cohérence entre la loi de la réconciliation, la Constitution et les mécanismes de la justice transitionnelle. « Il y a des règles à respecter pour que cette loi ne s’oppose pas à la justice transitionnelle », a-t-il assuré à l’agence TAP en marge de sa participation à la journée du Savoir.