Que pensent les tunisiens du projet de loi sur la réconciliation économique ? D’après un sondage mené par Sigma Conseil et publié dans le quotidien Le Maghreb, 44,6% des tunisiens sont contre l’adoption du texte. 15,6% des sondés sont indécis sur la question. Cependant, le sondage de Simga Conseil souligne que les citoyens, du moins ceux de l’échantillon choisi par l’institut de sondage, savent très peu de choses sur la loi. De fait, 69,2% des sondés avouent ignorer les dispositions du texte de loi.
Qu’en est-il des personnalités politiques ? Selon l’institut de sondages, le président de la République Béji Caïd Essebsi bénéficie de la confiance de 22% des sondés, occupant ainsi la 8ème place du classement établi par Sigma Conseil. Le Chef du gouvernement Youssef Chahed arrive à la 7ème place avec 23%. En pôle position, on retrouve Samia Abou (44%), suivie de Néji Jelloul (43%), Safi Saïd (40%), Abdelfattah Mourou (35%), Mohamed Abbou (34%) et Habib Essid (26%). En ce qui concerne les personnalités les moins appréciées, Hafedh Caïd Essebsi conserve la queue du classement avec seulement 4% d’opinion favorable.
L’institut de sondages s’est, ensuite, penché sur la question du dernier remaniement ministériel ayant conduit au limogeage de Néji Jelloul. 53,4% se sont prononcés contre l’éviction de l’ancien ministre de l’Éducation.
D’autre part, concernant la performance des deux têtes de l’Exécutif, le président de la République et le Chef du gouvernement, on constate, selon les chiffres de Sigma Conseil, que les sondés ont été plutôt déçus. De fait, 38% d’entre-eux se sont dits satisfaits du rendement du Chef de l’État en mai 2017, contre 51,7% en avril 2017 et 57% en mars 2017. Le Chef du gouvernement ne fait pas mieux avec 54,6% de citoyens satisfaits en mai 2017, contre 65% en avril 2017 et 68,9% en mars 2017.
À titre d’information, le sondages de Sigma Conseil a été effectué du 2 au 4 mai 2017, sur un échantillon de 813 personnes âgées de 18 ans et plus. L’institut précise qu’il s’est basé sur la méthode des quotas pour faire son travail. La marge d’erreur est de 3,4%.
