Le cours du pétrole a enregistré une nouvelle baisse, avec le prix du Brent diminuant de 1,88% pour s’établir à 89,78 dollars par baril, tandis que le brut américain, également connu sous le nom de West Intermediate Texas (WTI), valait 85,77 dollars par baril au moment de la mise sous presse, enregistrant une réduction de 1,72%.
Embargo pétrolier : L’Iran abandonné dans sa lutte cintre l’Occupant
Le tarissement des prix du pétrole est survenu jeudi, effaçant les gains de la séance précédente. Le recul est provoqué par le manque de soutien de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) à l’appel de l’Iran en faveur d’un embargo pétrolier contre l’Occupant génocidaire. Parallèlement, les États-Unis envisagent d’assouplir les sanctions contre le Venezuela, ce qui permettrait une augmentation de la circulation du pétrole dans le monde.
Il est important de noter que l’Occupant génocidaire importe environ 250 mille barils de pétrole par jour, principalement en provenance du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan, de l’Irak et de pays africains, selon les analystes de Citi. Cependant, ils estiment qu’un embargo de la part du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan, en tant qu’allié de l’Occupant, est peu probable.
Accord entre les États-Unis et le Venezuela
Par ailleurs, les États-Unis ont délivré une licence de six mois autorisant les transactions dans le secteur énergétique du Venezuela, un membre de l’OPEP. La décision est la conséquence d’un accord conclu entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition politique du pays, visant à garantir des élections équitables en 2024.
L’augmentation des flux de pétrole en provenance du Venezuela pourrait potentiellement exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux du pétrole. L’ouverture des vannes pétrolières vénézuélienne intervient dans un contexte d’instabilité au Momyen-Orient, marqué par l’extermination programmée du peuple palestinien, de sanctions contre la Russie, et des décisions de l’OPEP et de ses alliés visant à réduire la production pétrolifère. Toujours est-il qu’il convient de noter que le Venezuela nécessite des investissements pour augmenter sa production, après des années de sanctions.