Le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a annoncé ce lundi 9 novembre 2020 que son département vient de retirer les licences à trois sociétés spécialisées dans le traitement des déchets hospitaliers appelés également déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA).
Répondant à la question orale qui lui a été adressée par le député du bloc démocratique, Noomen Euch, le ministre a précisé que cette décision a été prise à l’issue d’une séance de travail tenue récemment par le ministère de la Santé, en présence de représentants des différentes structures syndicales au sein des cliniques privées et de l’ordre des médecins. Il a ajouté que son département a mis en place une ligne de crédit d’une valeur de 7,5 millions de dinars consacrée au traitement des déchets hospitaliers.
Selon l’agence TAP, le ministre a ajouté que la quantité limitée des déchets hospitaliers dans les petites institutions hospitalières à savoir les dispensaires et les cliniques privées constitue quelques difficultés au niveau du processus de traitement d’une bonne partie de ces déchets hospitaliers.
Il a ajouté que l’absence de sociétés opérant dans le secteur de traitement des déchets hospitaliers dans plusieurs régions du pays pose un sérieux problème au niveau de la gestion de ces déchets qui constituent une menace pour l’environnement.
Les déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés sont un des types de déchets à risques.
Il s’agit des déchets issus de l’activité de professionnels (en libéral ou dans des structures publiques) ou de malades en auto-soins et parfois en auto-médication (exemple : traitements de maladies chroniques telles que le diabète, anti-rétroviraux, traitement des hépatites, hormones de croissance, anticoagulants…).
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