Le président de l'Association ATIDE (Association Tunisienne pour l'Intégrité et la Démocratie des Elections), Bassem Maatar, a relevé que la première semaine de la campagne électorale référendaire a été "timide et mitigée" mais émaillée de quelques violations et infractions.
Dans une déclaration à l'agence TAP, mardi, Maatar a précisé que certaines irrégularités et infractions ont été commises en raison du "peu d'expérience de certains participants" en matière d'action électorale.Les activités les plus fréquentes auxquelles font recours les participants sont "la tenue d'un nombre réduit de réunions souvent organisées dans des cafés ou des espaces privés", a fait savoir le président de ATIDE, ajoutant que "les affiches dédiées au référendum sont peu nombreuses et quasiment absentes dans plusieurs régions du pays". Dressant un tableau des violations et infractions relevées durant la période écoulée, le président de ATIDE a cité en exemple le recours des participants à la campagne électorale au drapeau national dans leurs banderoles, ce qui constitue, a-t-il dit, une "violation électorale manifeste" qui nécessite l'intervention de l'instance électorale.
Le président de ATIDE a également fait état d'une mobilisation remarquable via les réseaux sociaux de parties (sans les citer) non impliquées dans la campagne électorale. Ces parties, a-t-il révélé, s'acharnent à "diffuser des discours de haine et de violence et à s'attaquer aux opposants politiques".