Référendum : Kaïs Saïed mettra-t-il son sort dans la balance ?

Si le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh a choisi de balancer le ballon dans le camp du président Kaïs Saïed, en considérant, dans une déclaration à nos collègues de Diwan FM, qu’au cas où les Tunisiens répondent majoritairement « non » lors du référendum sur la nouvelle constitution élaborée par les experts du président, « c’est à lui que reviendra le dernier mot», Rachida Ennaïfer, ancienne conseillère en communication auprès du président de la République est allée droit au but. Invitée sur le plateau d’Attassia il y a deux jours, l’ancienne conseillère en communication de Kaïs Saïed, qui a quitté le palais de Carthage suite à des différends avec l’ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha, n’y est pas allée par quatre chemins pour dire qu’“en cas d’échec du référendum, il faudrait retourner à la Constitution de 2014  et le président serait dans l’obligation d’assumer sa responsabilité et démissionner”. L’ancienne journaliste et universitaire, toujours convaincue par le projet de Saïed, considère également que “le vrai défi pour le président était de mettre sa crédibilité et sa notoriété en jeu afin d’atteindre l’objectif ultime d’instaurer l’Etat de droit et des institutions”.

Reste à savoir si le président Kaïs Saïed acceptera de mettre son sort en jeu comme ce fut pour le cas du Général de Gaulle, son idole, dont le départ de l’Elysée a été scellé par les Français qui ont répondu “non” au référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, le 27 avril 1969.

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