Une réunion ministérielle cruciale s’est tenue ce mardi au Palais du gouvernement à La Kasbah, sous la présidence de la Cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri. Au cœur des discussions : la révision de la loi n°35 de 2016 régissant le statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Une refonte jugée nécessaire pour adapter l’institution financière aux défis économiques actuels.
Entourée de la ministre des Finances, Mechket Salama Khaldi, et du gouverneur de la BCT, Fathi Zouhair Nouri, la Cheffe du gouvernement a insisté sur le rôle pivot de la banque centrale dans l’établissement de « normes financières solides ». « Il s’agit de créer les conditions d’un système bancaire national performant, capable de soutenir notre économie », a-t-elle déclaré, selon le communiqué officiel.
Les travaux ont porté sur une actualisation complète du cadre législatif, avec un objectif clair : stimuler l’investissement et faciliter le financement des petites et moyennes entreprises (PME), véritables piliers de l’économie tunisienne.
Vers une autonomie financière renforcée
La Cheffe du gouvernement a réaffirmé la volonté de l’Exécutif de réduire la dépendance aux financements extérieurs. « L’autosuffisance financière reste notre boussole », a-t-elle souligné, appelant à « une mobilisation collective » pour construire un système plus résilient face aux turbulences économiques mondiales.
Cette révision législative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à :
- Renforcer la coordination entre acteurs publics et privés
- Accélérer les réformes structurelles
- Créer un environnement propice à l’investissement
- Favoriser une croissance inclusive sur l’ensemble du territoire
À l’issue des débats, le conseil ministériel a recommandé d’accélérer le processus de révision selon une « approche moderne et intégrée ». Les services du gouvernement et de la BCT travailleront désormais en étroite collaboration pour finaliser ce projet de loi, dont l’adoption pourrait marquer un tournant dans la politique économique tunisienne.
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