« Refus » de rendre les voitures moins cher : les raisons selon un député de Qalb Tounes

Dans la loi de Finances 2021, adoptée par l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple) dans la nuit séparant le mercredi 9 et le jeudi 10 décembre 2020, le volet social a été négligé selon plusieurs observateurs de la scène nationale.
En effet, les députés ont rejeté plusieurs propositions d’articles pourtant intéressantes. Il y a, à titre d’exemple, l’avantage fiscal de 25% qui devait être mis en place pour l’achat d’un premier véhicule. Les petites retraites ont également été pénalisées comme nous l’avons vu dans un précédent article sur la loi de Finances 2021.
Selon Oussama Khelifi, président du bloc parlementaire de Qalb Tounes, ce rejet s’explique par un choix. « Nous avons appelé l’opposition – qui a formulé ces propositions – à en discuter au sein de la commission de réconciliation. Elle a refusé. Seuls 13 députés du Courant Démocratique ont voté en faveur du texte sur l’avantage fiscal de 25% sur l’achat de la première voiture. Cela montre que le bloc n’était pas convaincu. C’était une bonne initiative. Or, il faut savoir si les ressources de l’État permettront de la financer », a-t-il expliqué dans La Matinale de Shems FM ce jeudi 10 décembre 2020 au micro de Hamza Belloumi.
Il s’agit plutôt d’un arbitrage. Il faut rappeler que des articles comme le recrutement de 10 000 chômeurs de longue date dans la fonction publique ont été adoptés par les députés dans le cadre de la loi de Finances 2021. Se sont-ils interrogés sur la faisabilité d’une telle mesure ? On s’interroge, de ce fait, sur le bienfondé de leur choix.

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