En prononçant la liste définitivement arrêtée par l’ISIE, aujourd’hui, lundi 02 septembre 2024, le Président de l’ISIE Farouk Bouasker, a annoncé que le Conseil de l’Instance est dans l’impossibilité de mettre en exécution les décisions de l’Assemblée du Tribunal Administratif récemment publiées par le TA.
Il a précisé que d’une part, et contrairement à ce que stipule la loi, le Tribunal Administratif n’a pas envoyé de correspondance à l’ISIE pour l’informer des décisions judiciaires prises par l’Assemblée juridictionnelle dans un délai légal de 48heures.
D’une autre part, note-t-il, l’ISIE a consulté ces décisions judiciaires qui ont été prononcées en faveur de candidats dont la candidature a été refusée par l’ISIE pour falsification des parrainages et pour escroquerie et achat des parrainages via de l’argent. Bouasker a noté, par ailleurs, que quelques 400 affaires judiciaires sont actuellement en cours contre des candidats qui ont été refusés par l’ISIE.
Il a encore ajouté qu’il s’est avéré que l’un de ces candidats refusé était en possession d’une nationalité étrangère au moment même où il avait fait une déclaration sur l’honneur selon laquelle il n’aurait pas une nationalité étrangère ce qui, toujours selon Bouasker, veut dire qu’il a fait une fausse déclaration pour feindre l’article 158 de la loi électorale qui prive toute personne ayant la double nationalité de présenter sa candidature aux élections.
Bouasker a tenu à préciser que l’ISIE est la seule partie constitutionnelle habilitée à assurer la transparence du processus électoral. Et c’est dans cette logique que « l’ISIE n’accepte pas un candidat ayant falsifié, ou participé ou incité à une opération de falsification des parrainages ou de tentative de soudoyer un électeur, elle n’accepte pas un candidat qui porte une nationalité étrangère qui le prive de ses droits civils et politiques conformément à la Constitution.