Le remaniement ministériel au sein du gouvernement Chahed fait encore couler beaucoup d’encre et de salive, certaines parties ont les yeux rivés sur des ministères régaliens. D’autres, aspirent à décrocher un porte-feuille ministériel en proposant des noms. Toutefois, le chef du gouvernement n’a rien révélé au sujet des ministres sortants et persévère dans sa discrétion sur les nouveaux noms. Selon des sources dignes de foi, des dirigeants syndicalistes, ont incité Chahed à la nécessité d’entamer un profond remaniement ministériel. A ce propos, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a indiqué que le remaniement ministériel est désormais incontournable et qu’il ne doit pas être dicté par le besoin de changer pour changer ou simplement pour combler les postes vacants. En outre, selon des sources médiatiques, certains syndicalistes ayant été membres du bureau exécutif de l’UGTT auraient été contactés par la présidence du gouvernement pour des postes ministériels, notamment Ali Romdhane, Mohamed Chandoul et Hédi Ghodbani ( ce dernier est membre de Nidaa Tounes et chargé de mission au sein du ministère du Transport). D’après les mêmes sources, les noms précités pourraient aussi être chargés de missions au sein de certains ministères ou nommés conseillers à la présidence du gouvernement. En ce qui concerne, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, étant lui aussi un ancien syndicaliste, il ne serait pas concerné par le prochain remaniement qui connaîtra probablement le retour de Abid Briki. Selon les mêmes sources, ce dernier sera à la tête de l’institut tunisien des études stratégiques au cas où Hatem Ben Salem serait nommé ministre de l’Education nationale. Il est à noter que le chef du gouvernement a rappelé mardi 18 juillet dans une déclaration médiatique que le remaniement ministériel se fait après l’évaluation du travail gouvernemental et que c’est à lui, seul, de trancher dans cette affaire.