Il fallait s’y attendre. Suite à l’annonce du remaniement partiel du gouvernement les réactions ne se sont pas faites attendre ne présageant rien de bon.
L’UGTT a annoncé, quelques heures après la décision de Chahed , une réunion d’urgence pour ce dimanche 26 février 2017 à 10h du matin en son siège place Mohamed Ali.
Pour sa part, Sami Tahri, secrétaire général adjoint de la centrale syndicale a publié un post sur sa page facebook à connotation menaçante. Tahri s’est exprimé en ces termes : « Ajustez les lignes, unissez-vous, préparez-vous, le message est clair« .
Ce statut est intervenu juste après l’annonce du limogeage de Abid Briki du gouvernement et son remplacement par Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l’UTICA.
Quant au ministre évincé, il a précisé , dans une déclaration exclusive à Shems FM, qu’il avait eu un entretien le matin du samedi 25 février 2017 avec le chef du gouvernement et qu’il n’a pas été informé de son limogeage mais qu’il se considère, toutefois, comme démissionnaire, étant donné qu’il allait présenter sa démission lundi.
S’agissant de ses contacts avec Noureddine Tabboubi et Hassine Abassi, Briki a souligné qu’ils s’inscrivent dans la logique des choses étant donné qu’il appartient à l’UGTT et qu’il en est fier.
Il faut rappeler que lors de la constitution de gouvernement national, Hassine Abassi avait déclaré que Abid Briki et Mohamed Trabelsi ne représentaient pas l’UGTT. Que faut-il comprendre des réactions hâtives des camarades syndicalistes??
Dans une lecture du remaniement Sami Tahri explique que Hafiane a été limogé pour avoir critiqué le déséquilibre commercial entre la Tunisie et la Turquie, qu’un homme d’affaires est nommé ministre de la fonction publique alors qu’il n’a jamais connu l’administration, que des ministères « à genoux » n’ont pas été touché par le remaniement faisant partie « du butin » et un ministre qui menace de démissionner est démis pour répondre à la pratique dictatoriale : on ne démissionne pas du gouvernement du Bey.
Cherchez l’erreur.