Le blocage des négociations sur la hausse des salaires dans la Fonction Publique semble persister, selon ce qu’a affirmé le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi ce dimanche 11 novembre 2018. « Le gouvernement n’a pas encore convoqué les représentants de l’UGTT pour négocier », a-t-il déclaré dans les médias, ajoutant que la grève ne constitue pas un désir à satisfaire, mais un droit constitutionnel.
D’autre part, interpellé sur le dernier remaniement ministériel, le syndicaliste considère qu’il s’agit « d’un gâteau qu’ils se sont partagés ». « On doit plutôt se pencher sur ce qui préoccupe le peuple. Il faut qu’ils [les politique] amènent l’argent se trouvant chez les contrebandiers, et non pas au détriment du peuple et de la classe moyenne », a-t-il lâché.
A titre de rappel, la menace d’une grève générale dans la fonction publique est encore réelle. Le mouvement, s’il est maintenu, aura lieu le 22 novembre 2018.
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