Renforcement de la sécurité routière à Tunis : des radars automatiques prévus aux « points noirs »

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La commission régionale de la sécurité routière du gouvernorat de Tunis a tenu une réunion mercredi au siège du gouvernorat, sous la présidence du gouverneur Imed Boukhris. À l’issue de cette rencontre, il a été décidé d’installer des radars automatiques dans les zones les plus accidentogènes, appelées « points noirs », selon un communiqué publié par le gouvernorat.

La commission a également convenu de la mise en œuvre des recommandations émises par les commissions techniques locales. Ces actions seront prises en charge par les municipalités concernées ainsi que par la direction régionale de l’équipement et de l’habitat, avec un appel à un meilleur niveau de coordination entre les délégués, en leur qualité de présidents de ces commissions locales.

La réunion a aussi souligné la nécessité d’impliquer les acteurs du secteur privé afin de soutenir les efforts de l’État en matière de sécurité routière. Une telle collaboration vise à améliorer l’efficacité des interventions et à réduire le nombre d’accidents de la route tout en renforçant les conditions de sécurité pour les usagers.

Les discussions ont porté sur plusieurs problématiques liées aux accidents de la circulation, en s’appuyant sur les rapports de l’Inspection générale de la sûreté nationale. Un rapport détaillé du mois de mai 2025 a également été présenté. Ce document, élaboré par les commissions locales après des visites de terrain dans plusieurs municipalités, telles que Tunis, La Goulette, La Marsa, Bardo et Sidi Hassine, s’appuie sur des données fournies par l’Observatoire national de la sécurité routière.

Le rapport a mis en évidence la récurrence des accidents dans certaines zones présentant des défaillances en matière d’infrastructure routière. Parmi les problèmes relevés figurent la détérioration des panneaux de signalisation, le dysfonctionnement des feux tricolores, l’occupation anarchique des trottoirs, ainsi que l’installation désordonnée de ralentisseurs.

La réunion a rassemblé plusieurs responsables, notamment la première déléguée du gouvernorat, Khouloud Hichri, la déléguée et responsable du dossier de la sécurité routière, Aïda Homri, ainsi que des représentants de l’Observatoire national de la sécurité routière, des forces de l’ordre (police et garde nationale), de la direction régionale de la protection civile, des municipalités concernées, des directions régionales, et plusieurs associations et organisations de la société civile.

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