La rentrée scolaire est symbole de joie, de retrouvailles. L’expression d’inquiétude chez les bleus, ceux qui ont des appréhensions en faisant leurs premiers pas dans une école, ceux qui ne cachent pas leur joie de retrouver des copains perdus de vue durant ces longues vacances estivales et, ceux plus grands, dont cette rentrée annonce des examens laborieux en fin d’année, nos futurs bacheliers.
Sauf que la rentrée n’est pas la même pour tout le monde. D’un côté ceux qui ont pu fouler écoles, collèges et lycées, et de l’autre, ceux qui pour une raison ou une autre ont été privés de ressentir cette joie.
Parmi les raisons de cette privation, des écoles dont les travaux de réfection ne sont pas achevés car ayant débuté tardivement. A siliana, c’est un manque flagrant d’enseignants, à Bouhajla (Kairouan), c’est une école en plein chantier, à Tozeur et Kebili, les cours ont été boycotté dans les écoles de Chakmou et Ghidma pour l’absence à répétition des enseignants. A Chakmou les parents ont assisté avec leurs enfants au salut du drapeau puis ont annoncé leur boycott de la rentrée. A Ghidma, dans la délégation d’El Faouar, les parents ont empêché leurs enfants de rentrer en classe. Il semble que les absences et les retards enregistrés des enseignants sont dus à l’absence de moyens de transport. A Boussalem, du gouvernorat de Jendouba, ce sont encore les parents qui ont interdit à leurs enfants d’entrer à l’école primaire de Bouaouane. La raison est autre cette fois-ci. Les parents ont été informés que les élèves vont être répartis dans des classes de 37 élèves chacune. Ce qui dépasse de loin la capacité des salles de classe. A Cherarda, toujours dans le gouvernorat de Kairouan dans la région de Bir El wosfane, un mouvement de protestation a été organisé par les parents exigent le démarrage des travaux de construction du lycée secondaire dans la région, refusant de voir leurs enfants rejoindre les collèges et lycée de Chrarda et Bouhajla en raison de l’éloignement.
En fin de compte tout n’est pas rose dans cette rentrée.