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La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de la justice transitionnelle du tribunal de première instance du Kef a décidé vendredi 3 janvier de reporter à une date ultérieure le verdict dans la mort de Nabil Barakati le 9 mai 1987 à Gaâfour dans des conditions qualifiées de « suspectes« .
La défense a demandé à faire amener un ancien ministre, un médecin et des cadres sécuritaires impliqués à son avis dans cette affaire.
L’avocat de la famille plaignante, Hassène Toukabri a indiqué que la famille de la victime ne réclame pas des dédommagements financiers, mais demande plutôt à faire éclater la vérité, et à faire comparaître les personnes impliquées parmi lesquelles le gouverneur de Siliana, Mohamed Ben Rejeb qui a été accusé d’être derrière cette mort sur ordre du ministre de l’Intérieur de l’époque, Zine El Abidine Ben Ali.
H.A.