La magistrate et ancienne candidate à la présidentielle de 2014, Kalthoum Kennou, a publié un post sur sa page facebook selon lequel elle appelle » en urgence » le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur à intervenir pour lever des restrictions imposées par les services municipaux sur les prénoms des nouveaux-nés.
« Le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur doivent trouver une solution radicale à ce problème, c’est un véritable scandale! et le pays ne peut plus se permettre un de plus devant le monde. La Constitution n’a-telle pas garantit la liberté de conscience?! Mon gendre était à la municipalité de Tunis, dans la circonscription de la Cité El Khadhra pour enregistrer le prénom « Ilyna » choisi pour sa fille. L’agent présent a refusé sous prétexte que le nom n’est pas arabe, proposant qu’on pourrait l’enregistrer sous le nom de « Elyne ». Pourtant on lui a expliqué qu’il s’agit bel et bien d’un nom arabe signifiant » la brillance du soleil » mais en vain, prétendant qu’il y a une circulaire interdisant l’enregistrement des noms non arabes.
Que faut-il faire maintenant? doit-on faire un sit-in pour enregistrer notre fille?« a-t-elle écrit.
Selon des sources concordantes, Mme Kennou aurait reçu un coup de fil du ministre de l’Intérieur pour régler le problème. En ce qui concerne les autres citoyens qui, presque tous les jours se voient refuser les noms de leurs nouveaux-nés pour la même raison. Ils font comment ?!…un coup de fil du ministre?
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