En Tunisie, on s'inquiète à cause d'un éventuel retour de la COVID-19. D'ailleurs, il semble que plusieurs cas ont été détectés dans plusieurs régions, à l'instar de Tataouine. Hechmi Louzir, président de la commission scientifique pour la lutte contre le SARS-CoV-2, est revenu sur la question dans une déclaration accorée à l'agence TAP ce mardi 28 juin 2022.
Il a rappelé que la Tunisie compte actuellement, en moyenne, 63 cas positifs pour 100 000 habitants, alors qu'elle en comptait 15 pour 100 000. "Les hôpitaux ont accueilli 150 patients atteints de la COVID-19 durant les deux dernières semaines, sachant que le nombre de cas de positifs pris en charge dans les établissements de santé n'a pas dépassé les 30 il y a un mois", a-t-il expliqué.
La propagation de la maladie, poursuit-il, n'est pas la même partout. Le Grand Tunis, par exemple, affiche le plus grand nombre de cas positifs. Il est suivi de Béjà, de Sidi Bouzid, de Tataouine et des autres gouvernorats du pays.
Comment expliquer cette situation ?
Le directeur général de l'Institut Pasteur de Tunis a mis en cause l'abandon des gestes barrières et des mesures de protection, ce qui a favorisé les contaminations. Toutefois, même si la COVID-19 semble être de retour, elle n'est pas dangereuse. Selon Louzir, les symptômes sont légers : mal de tête, fatigue et douleurs aux articulations.
Néanmoins, dans ce contexte, les citoyens doivent appliquer les gestes barrières. Il faut aussi aérer les espaces fermés, porter le masque et se faire vacciner. "Seule une deuxième dose du vaccin permet d'acquérir une immunité face au virus. Elle empêchera les personnes contaminées de voir leur état empirer. Les personnes atteintes de maladies graves doivent aussi se faire vacciner […]", a encore déclaré Hechmi Louzir.