Le programme spécifique de départ anticipé à la retraite coûte une charge supplémentaire au budget de l’Etat. Une charge annuelle, que les spécialistes du ministère des Finances estiment à 240 millions de dinars. “C’est l’Etat qui paye les pensions de retraite et ce ne sont pas les caisses sociales”, précise Sihem Boughdiri Nemsia dans ses réponses aux questions des députés.
Le projet de loi de Finances 2025 soumis à débat à l’ARP, propose la prolongation jusqu’à décembre 2027 le programme spécifique de départ anticipé à la retraite avant l’âge légal de 62 ans aux agents et fonctionnaires du secteur public et de la fonction publique ayant atteint l’âge de 57 ans au moins et remplissant les conditions légales.
L’article 12 amendé du PLF 2025 a été voté par les députés avec 82 voix pour, 11 abstentions et 27 contre. Cet article prévoit une prolongation du programme spécifique de départ anticipé jusqu’à 2028.