Riadh Mouakher durcit le ton, Layouni s’obstine

Les déclarations de l’avocat controversé et maire du Kram Fathi Layouni concernant le président de la République Béji Caid Essebsi, son refus des contrats de mariage des Tunisiennes aux non musulmans et de l’enregistrement des noms non arabes, ont soulevé une grande polémique et d’éparses réactions.
Plusieurs partis politiques, organisations et même le ministère de l’environnement et des collectivités locales ont condamné ces propos qui vont à l’encontre de la loi. Le ministre des Affaires locales, Riadh Mouakher a menacé de dissoudre le conseil municipal, si ledit maire ne respecte pas les lois, et s’obstine à mettre en exécution ses propos  » Il s’agit d’une violation manifeste de la loi « a-t-il réaffirmé haut et fort, insistant que le Code des collectivités locales permet à l’Exécutif de dissoudre le conseil municipal si ce dernier dépasse ses prérogatives.
Dans une déclaration à Assabah News, l’avocat précité a réaffirmé qu’il n’appliquera que les circulaires qui selon ses dires ne contredisent pas la loi et que dans l’affaire du mariage des Tunisiennes aux non musulmans il n’appliquera que l’article 5 du Code du Statut Personnel, insistant que la circulaire de 1973 qui vient d’être annulée n’a aucune valeur juridique.

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