Mardi soir, l’Iran a lancé une série de missiles en direction de l’Occupant génocidaire, marquant une riposte inédite du Proche-Orient. Ce geste, largement attendu, est survenu après l’assassinat d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, la semaine précédente. L’Iran a justifié cette attaque comme une réponse directe aux « actes terroristes » israéliens.
Le chef de l’aéroport international de Téhéran, Saïd Chalandari, a annoncé que les vols entrants et sortants avaient été suspendus temporairement. Selon les autorités, la mesure restera en place jusqu’à nouvel ordre. La décision intervient après l’annonce des frappes et l’escalade des tensions dans la région.
Les Forces d’Occupation Israéliennes (IOF) ont confirmé l’attaque, et des interceptions de missiles ont été signalées au-dessus de la Jordanie voisine. Selon des sources militaires syriennes, des systèmes de défense israéliens ont réussi à abattre plusieurs missiles en provenance d’Iran. Toutefois, l’Iran affirme que près de 80 % de ses missiles ont atteint leurs cibles. Des journalistes de l’agence de presse britannique, Reuters ont, au demeurant, confirmé avoir vu des interceptions dans le ciel jordanien.
La réaction internationale n’a pas tardé. Moscou et Washington ont été informés par Téhéran avant le tir des missiles, démontrant la gravité de la situation. La riposte iranienne s’inscrit dans un contexte d’instabilité croissante en raison de la généralisation du génocide arabe mené par Israël, où chaque action semble précipiter davantage la région dans un cycle pérenne de violence.
Par ailleurs, en Cisjordanie, un drame s’est déroulé dans la ville de Jéricho. Un travailleur palestinien a perdu la vie, victime de fragments de missile tombés du ciel lors de l’attaque.