L’information de la convocation de l’ambassadeur américain Daniel Rubinstein par le président de la République, Béji Caid Essebsi,pour lui exprimer le rejet catégorique de la mesure prise par Trump et le soutien inconditionnel de la Tunisie à la cause palestinienne, a fait vendredi 08 décembre 2017 couler beaucoup d’encre et a suscité l’appréciation de la majorité des tunisiens, qui ont salué l’audace du chef de l’Etat. Toutefois, il semble que cette information qui a été reprise par diverses agences de presse nationales et internationales, n’a pas été du goût de certains dont on cite notamment Samir Ben Amor et Imed Daimi qui ont douté de la véracité de cette information.
En effet, le député et membre du mouvement Harak, Imed Daimi a dans un post publié sur sa page Facebook, mis en doute la crédibilité de cette information compte tenu de la non diffusion d’un communiqué officiel sur la page de la présidence de la République ainsi que de l’absence d’une couverture médiatique de cet événement dans les médias tunisiens. Il a dans ce contexte appelé la présidence de la République a donner des précisions quant à ce silence qui constitue d’après ses dires une insulte de l’intelligence des tunisiens.
Dans ce même ordre d’idées, l’avocat et le dirigeant au sein du parti Congrès pour la République Samir Ben Amor n’a pas hésité à crier au scandale indiquant qu’on cherche à travers la diffusion de cette informations dans les médias à faire du président de la République un héros. Il a accusé le conseiller de Beji Caid Essebsi d’être à l’origine de ce scandale.
De son coté, le conseiller principal auprès de la présidence de la république Firas Gafrach a indiqué dans un post publié sur sa page Facebook, Photo à l’appui, que l’entretien BCE /Rubinstein a bel et bien eu lieu vendredi 08 décembre au palais de Carthage en présence du directeur de cabinet présidentiel Slim Azzabi et de la conseillère diplomatique Yosra Souidane précisant que le diplomate était accompagné de son conseiller. Il a par ailleurs, dénoncé la diffusion de rumeurs par les dirigeants du parti de Moncef Marzouki dont l’objectif est de semer la zizanie et le doute quant à la crédibilité des institutions de l’Etat et de leurs symboles. Il a ajouté que la présidence de la République a préféré dans un premier temps se contenter d’un minium de couverture médiatique de cette rencontre en vue d’éviter de tomber dans les surenchères. Toutefois, il s’est vu, en tant que conseiller du président, obligé de revenir sur cette affaire pour mettre un terme aux rumeurs.
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