Le vice-président de la chambre nationale des propriétaires des cafés, Sadri Ben Azouz a prévenu que la décision que compte prendre le gouvernement de fermer les cafés durant le mois de Ramadan risque de générer des conséquences catastrophiques.
S’exprimant au micro de Trankilla, l’émission de Radio Med, il a souligné que si le gouvernement prend la décision de fermer les cafés la nuit durant le mois saint de Ramadan, cela signifie une condamnation à mort des professionnels.
« Le gouvernement devra alors dédommager les propriétaires des cafés. Autrement, nous serions amenés à licencier nos employés, a-t-il relevé. Près de 2000 cafés ont fermé leurs portes en Tunisie et ont déclaré faillite. 18 000 cafés sont au bord de la faillite. Environ 40 mille employés qui travaillent dans les cafés risquent tout simplement de basculer dans le chômage ».
H.A.