Les mains tremblantes ne font pas l’histoire a prévenu le candidat indépendant à l’élection présidentielle, Ahmed Safi Said, en allusion à la candidature du président du mouvement Nidaa Tounes Beji Caid Essebsi.
S’exprimant, vendredi, lors d’un meeting populaire organisé dans le cadre de sa campagne électorale, Safi Said a estimé que l’édification sur des bases solides et pérennes d’un Etat moderne ne peut en aucun cas se faire avec des mains tremblantes mais plutôt a-t-il plaidé en s’appuyant sur les efforts des jeunes et la capacité des femmes.
«Cette frange de la société est le premier noyau pour la construction d’un avenir meilleur » a-t-il estimé assurant que seuls les peuples sont habilités à faire des leaders.
Le prétendant au poste de président de la république a mis l’accent sur le rôle dévolu à la femme dans la société Tunisienne affirmant que l’élément féminin occupe de plus en plus une place considérable dans la société civile.
Se donnant deux ans pour le faire Safi Said a promis, en cas de victoire, de « nationaliser les richesses, de récupérer les avoirs spoliés, de démasquer les assassins de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi et de combattre le terrorisme et le crime organisé ».
Safi Saïd s’est dit déterminé à remettre le pays sur les rails d’autant que son programme électoral a-t-il estimé est riche en projets de réforme qui devront toucher la sécurité nationale, l’économie et le développement régional.
« Le gouvernement issu du dernier scrutin, requiert un président de la République fort qui veille à préserver la sécurité nationale de manière à faire de la Tunisie un modèle d’Etat respecté », a-t-il encore souligné.
Safi Saïd, de son nom complet Ahmed Safi Saïd, né le 22 septembre 1953 à El Guettar, est un journaliste et écrivain tunisien.
Devenu célèbre pour ses chroniques politiques, il collabore avec des journaux de rénommés au Moyen-Orient comme As-Safir et Asharq al-Awsat. Ayant séjourné longtemps au Liban, l’auteur possède une expérience dans l’analyse politique.
S.M