Sahbi Ben Fredj:  » Attention! Tout est bon pour libérer Jarraya »

Dans un post publié sur sa page facebook, le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj s’est longuement attardé sur l’affaire Chafik Jarraya, en mettant en relief l’implication de certaines parties qui tentent d’enterrer cette affaire à tout prix et pousser à la libération de l’homme d’affaires controversé de prison, coûte que coûte.  » L’arrestation de Chafik Jarraya a surpris tout le monde étant donné le réseau de relations qu’il entretient sur le plan politique, médiatique, et juridique à l’intérieur du pays comme à l’étranger. Dès le premier jour, certaines parties ont tout fait pour mettre en doute la crédibilité et l’authenticité des procédures de son arrestation voire de la bonne foi du chef du gouvernement et des compétences des juges. La justice militaire et la juge d’instruction chargée du dossier auprès de la Cour d’appel ont résisté à toutes les manipulations et à toutes les pressions. Nous sommes en mesure de révéler les noms de ces parties qui ont tout fait pour dissuader ladite juge de ce dossier sauf que le devoir de réserve nous empêche de donner des détails sur ce sujet. Ces gens-là n’ont pas perdu espoir pour sauver Jarraya des griffes de la justice militaire. Leur plan B pour le libérer c’est l’harcèlement du témoin principal dans l’affaire, qui n’est autre qu’un sécuritaire ayant soulevé le sujet de Jarraya depuis 2016. Son témoignage a été jeté aux oubliettes malgré son importance. On ne l’a pris en compte qu’après l’arrestation de l’homme d’affaires outre le lancement d’une campagne médiatique qui remet en cause la crédibilité de l’arrestation de certains autres cadres sécuritaires impliqués dans l’affaire Jarraya. Notons que le témoin en question a été harcelé et accusé de mensonge, de faux témoignage, et plein d’autres accusations. Il a même été interdit de voyage…En définitive, tout cela nous rappelle l’affaire de Chokri Belaïd jetée aux oubliettes. » a-t-il écrit.
Le député s’interrogera sur la gravité que peut engendrer le fait d’aller jusqu’à créer »une justice » spéciale sur mesure.
Des questions,  Ben Fredj en pose. « Que cache l’affaire Jarraya ? » « Que craignent ceux qui veulent le sortir de prison? » « Qui Chafik Jarraya va-t-il entraîner dans son sillage? »
Par bonheur, écrira le député, et grâce aux honnêtes de la justice le scénario a été découvert et a été mis momentanément en échec.
Pour l’heure, la justice militaire n’a pas cédé mais faut-il savoir jusqu’à quand ce dossier va-t-il continuer à alourdir les épaules d’une minorité d’honnêtes de la justice et de l’Etat?
Sahbi Ben Fredj semble connaître un bout de réponse mais ne dévoile rien.

 

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