La page de défense de Noureddine Bhiri a publié dimanche soir 2 janvier une vidéo où s’experimait l’épouse du vice-président du mouvement Ennahdha, l’avocate Saida Akremi.
Celle-ci affirme dans cette vidéo qu’on l’avait autorisée à visiter son mari à l’hôpital Bougatfa de Bizerte où il a été admis.
« Là-bas, avant d’accéder à cette chambre, on m’a demandé de signer un document dont je ne connais pas le contenu, mais qui pourrait se révéler l’acte de décès de Noureddine Bhiri. Je n’ai pas pu voir mon mari. Mais qu’est-ce que je dois signer, au fait ? Dans quel pays signe-t-on un document quand on visite un malade dans un hôpital ? Le bâtonnier lui-même n’a pas pu le voir non plus. La présence policière massive sur les lieux, notre interdiction d’entrée affichée au départ, et la présentation de ce document afin que je le signe, tout cela pourrait indiquer que Bhiri est déjà décédé« , relève-t-elle.
« Près de cent agents de la police en uniforme ou sans uniforme se trouvaient devant l’hôpital Bougatfa, ajoute-t-elle. Je fais assumer la responsabilité de tout ce qui peut arriver à mon mari au président de la République Kaïs Saïed, à la cheffe du gouvernement Najla Bouden Romdhane et au ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine« , conclut-elle.
Notons que Saida Akremi a été admise ce dimanche à l’hôpital régional de Menzel Bourguiba et ce suite à la détérioration de son état de santé.
H.A.