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Ancienne secrétaire d’Etat et députée du mouvement Ennahdha à l’ARP, Saïda Lounissi contre-attaque.
« Je n’ai jamais réclamé des indemnisations financières, mais plutôt le devoir de ne pas laisser s’estomper le souvenir des crimes de la dictature, écrit-elle sur son compte facebook en réponse aux accusations qu’elle a essuyées à ce sujet. Ce souvenir de la dictature se rapporte à une jeune fille contrainte de franchir clandestinement les frontières tuniso-algériennes, et exilée de force de sa patrie. Cette jeune fille a été condamnée durant de longues années à ne pas rentrer dans son pays. En juin 2016, en vertu des droits garantis par la constitution à chaque citoyen qui a enduré les souffrances de la dictature, j’ai déposé un dossier auprès de l’instance vérité et dignité (IVD) ».
H.A.