Saïed a par ailleurs mis en relief la nécessité que la justice, et la vraie liberté prévalent partout, non la liberté d’un groupe contre l’asservissement de la majorité du peuple, ajoutant que la liberté ne peut être un simple texte dans la Constitution, mais plutôt une réalité pour tous les Tunisiens, loin des injures, des calomnies et des complots qui se trament en Tunisie et qui peuvent, selon les propositions de certains, aller jusqu’au stade de l’assassinat.
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Kaïs Saïed a invité les citoyens tunisiens « à faire attention à ce qui est en train d’être fomenté par des traîtres qui ont vendu leur âme et conscience aux services de renseignement étrangers pour assassiner des responsables du pays ».
C’est au cours de la réunion du Conseil des ministres jeudi 23 décembre, que le chef de l’Etat a révélé que des complots sont fomentés pouvant aller jusqu’à l’assassinat, soulignant qu’il y a eu un appel téléphonique qui parle même du jour où un assassinat sera commis.
« Nous devons purifier le pays. Nous ne nous soucions pas tellement de la vie, mais plutôt de l’obligation d’être au niveau de la confiance des gens, car chaque citoyen a le droit de vivre dans la dignité », a-t-il ajouté.
Le président de la République a souligné que nous n’avons pas besoin d’un produit intérieur brut, mais plutôt d’un « bonheur intérieur brut », avant de rappeler que la Tunisie possède toutes les capacités et richesses, et que sa jeunesse est une richesse et non un fardeau.
« Il existe une instance indépendante qui verse à ses membres des subventions de l’ordre de 2400 dinars, en plus des salaires de 3000 dinars sans que ces membres assistent ou suivent ses travaux une seule fois par mois, a-t-il dénoncé. En réalité, l’indépendance ne signifie pas rupture avec l’Etat. Ce qui s’est passé ces dernières années avec cet organe ne se reproduira plus à l’avenir. Nous œuvrons pour la grandeur de notre pays, et nous préférons mourir de la mort des grands. »
H.A.