Saïed : il n’est pas question de céder aux pressions des parties étrangères

Reçu hier vendredi au palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement Ahmed Hachani a passé en revue les résultats des rencontres qu’il a eues dans le cadre de sa participation au travaux du Forum de Davos au cours de la semaine,a annoncé un communiqué rendu public sur la page officielle Facebook de la présidence de la République.

Selon la même source le chef de l’Etat a à cette occasion réitéré le rejet de toute condition ou ingérence dans les affaires intérieures du pays, affirmant que les réformes en Tunisie doivent être purement tunisiennes, émanant de la volonté du peuple.

Il a considéré que ceux qui souhaitent réellement soutenir la Tunisie devraient d’abord respecter ses choix.

Kaïs Saïed a également abordé les classements mondiaux basés sur des critères prédéfinis pour parvenir à des résultats prédéterminés. Il a critiqué particulièrement le manque d’équité dans le système économique mondial qui s’effondre progressivement.

Le chef du gouvernement a de son côté tenu informé le président de la République quant à la compréhension dont font preuve de nombreux responsables internationaux à l’égard de la position de la Tunisie et de leur appréciation de l’approche adoptée dans la lutte contre la corruption, sachant que ce fléau, qui a perduré pendant des décennies et dont le peuple tunisien en a été la première victime, était connu de nombreuses instances financières mondiales.

Le président de la République a également passé en revue les résultats des réunions qu’il a tenues avec certains responsables internationaux pour récupérer les fonds détournés, soulignant que ces fonds appartenaient au peuple tunisien. Il a critiqué le retard et la complexité des procédures, soulignant qu’il n’est pas question de lâcher prise.

Saïed a souligné que le Forum économique mondial, ou le Forum de Davos, qui a vu le jour au début des années 70, ne peut pas continuer avec le même esprit ayant marqué ses débuts. Il a insisté sur le fait que l’humanité aspire à un avenir plus juste et refuse la division du monde entre riches et pauvres.

Par ailleurs, le président de la République a exposé la position de la Tunisie concernant la cause palestinienne soulignant la nécessité pour l’humanité de s’opposer à la guerre d’extermination menée par l’ennemi sioniste dans la bande de Gaza.

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