Le président de la République, Kaïd Saïed a estimé que la lutte pour l’héritage est un conflit injuste et guère innocent, appelant à la nécessité d’une égalité entre les droits économiques et sociaux des femmes et des hommes avant de parler d’héritage et de jurisprudence de l’héritage.
Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la Journée nationale de la femme, le chef de l’Etat a rappelé que le texte coranique est clair, et n’admet pas d’interprétation, et que le système d’héritage en Islam n’est pas basé sur l’égalité formelle, mais plutôt sur un système intégré basé sur la justice et l’équité.
Saïed a rappelé dans ce contexte que la révolution a été lancée pour exiger la liberté, la dignité et la justice sociale.
« Les Palais de justice sont toujours sujets à l’irruption de la politique et son immixtion »
Sur un autre plan, le président de la République a déploré que « les Palais de justice soient toujours sujets à l’irruption de la politique et son immixtion, ce qui fait que la justice abandonne dans ce cas les…palais de justice ».
Il a par ailleurs indiqué que les textes juridiques régissant la vie des citoyens suscitent généralement une controverse sur l’étendue de leur conformité aux règles de la religion, indiquant que l’exemple s’applique notamment à l’article 1 de la Constitution qui stipule que la religion de l’Etat est l’islam, alors qu’en vérité, les Etats ne peuvent pas être classés sur la base de la religion qui représente un attribut. d’intérêt pour les gens.
Kaïs Saïed a estimé que l’attribution du statut de religion à l’Etat n’est pas valable, car l’attribut de religiosité n’est pas également attribué aux institutions et aux sujets moraux
« Il est probable que des raisons historiques aient conduit à l’approbation de cette stipulation, car elle repose sur l’affirmation que la religion de l’Etat est l’Islam, et qu’elle remonte à la période de l’Empire ottoman », a-t-il conclu.
H.A.