Présidant jeudi 11 novembre l’ouverture de la Foire internationale du livre à Tunis, le président de la République, Kaïs Saïed a souligné que les valeurs de liberté, de tolérance et d’émancipation étudiés dans les livres par les élèves demeurent la garantie la plus importante pour la protection de la société contre l’extrémisme.
Le chef de l’Etat a estimé que l’incident du lycée d’Ezzahra, où un élève a gravement agressé son professeur, représente un retour à la préhistoire, soulignant que le livre ne se porte pas bien actuellement en Tunisie.
« Pourquoi le ministère de l’Education ne consacre-t-il pas des séances à la lecture et à la rédaction des résumés de ces bouquins ? », s’est-il interrogé.
Saïed a enfin estimé que l’Etat doit reprendre son rôle d’aide aux auteurs et de préservation de leurs droits.
H.A.